Depuis la mesure interdisant la circulation des bus dans le transport interurbain pour éviter la propagation du coronavirus, les activités des agences de voyage sont au ralenti et ne se limitent qu’à quelques services.

A N’Djamena, le long de la voie qui sépare l’échangeur de chagoua à celui de Dembé, constitue le fief de plusieurs agences de transport interurbain. Aujourd’hui, comme depuis le début de l’application des mesures de lutte contre le coronavirus, aucun voyageur ne se bouscule devant ces agences. L’ambiance n’est plus la même. Les gros bus de transport sont garés. Les mesures de prévention contre la propagation de la pandémie sont respectées. Aucun bus ne relie le Sud et la capitale. Au sein de ces agences, seul l’envoi d’argent et le transport des bagages vers les provinces sont permis.

Compte tenu de la situation, un système B a vu le jour. Les personnes désireuses de se rendre impérativement dans le sud du pays utilisent les voitures ‘’Corolla’’.  Ces occasions de voyage sont plus chères selon nos renseignements auprès des conducteurs.

« Nous sommes obligé de mettre à la disposition de la population un moyen de transport, nous respectons la décision du gouvernement ce qui fait qu’on ne prend que trois client dans la voiture, le prix de transport actuel est le double de celui d’avant, l’exemple de Moundou avant c’était 10.000FCFA pour le moment avec ce système ont les taxe 20 .000FCFA »

Même situation à la gare de Karkandjié pour le transport vers les provinces de l’Est du pays. On est passé de plein au vide. Les bus sont inertes. Les mouvements et les brouhahas des passagers font partie du passé. Respect strict des mesures gouvernementales.

Avec Mouni Laurea