mercredi 27 mars 2024

Tourner sa langue...

Vous ressentez peut-être le besoin d'agir d'une façon qui ne vous servira pas. Qui pourrait même vous nuire, à vous, votre carrière, votre avenir.
Vous pouvez bien sûr faire le choix d'aller dans cette direction. Ou faire le choix de reporter. Simplement reporter. Quelques jours. 
Ces quelques jours n'y changeront pas grand-chose et cela vous laissera un peu de temps pour réfléchir.

mardi 26 mars 2024

Cette arrogance nécessaire...

Dans toute organisation humaine, flotte, sournoise, la possibilité du statu quo. Ce dernier se résume en une phrase : « Ici, nous avons toujours fait les choses comme cela, et nous n'avons pas l'intention de changer. »
Bien sûr, ce n'est pas explicitement exprimé. Ce constat est tacite et le confronter, c'est s'exposer aux regards angoissés et colériques de ceux que vous venez déranger dans leurs routines. Derrière ces regards, il faut entendre :  "Qui êtes-vous pour oser faire différemment ?", "Qui êtes-vous pour oser proposer une idée nouvelle ?"...
Pourtant, cette arrogance perçue n'est rien d'autre qu'une forme de générosité. Celle qui consiste à ne pas se satisfaire de ce qui est là, surtout si ça l'est depuis longtemps. Celle qui consiste à vouloir grandir, apprendre, progresser. Celle qui aspire à vouloir plus... 

Toujours plus.

lundi 25 mars 2024

Toutes nos super stars...

"We are the world". 1986. Cette chanson a une histoire. Celle du rassemblement des plus grandes stars du moment pour une nuit dans l’espoir de renouveler l’exploit de Bob Geldof et de son concert mythique « Live Aid ». Cette histoire est captivante à plus d'un titre. Netflix a su capturer l’essence de cet événement dans un documentaire qui nous en dévoile les coulisses.

Une nuit plongée dans l'intimité des superstars qui ont bercé mon adolescence. Les Michael Jackson, les Huey Lewis, les Bob Dylan, les Lionel Richie et les Tina Turner... Ce documentaire est particulièrement fascinant pour un musicien, révélant toute la complexité qu’il y a à vouloir capturer trois minutes de magie musicale. Il met aussi en lumière combien le syndrome de l'imposteur est omniprésent, partagé par tous les artistes.

 

Il faut voir Huey Lewis, confessant à quel point ses jambes tremblaient, submergé par l'insécurité. Observer les luttes d'ego, comme celle de Waylon Jennings, figure de proue de la country outre-Atlantique, quittant la salle, refusant de chanter en swahili à l’invitation de Stevie Wonder, se sentant marginalisé. Bob Dylan, l’immense Bob Dylan, timide, effacé, luttant pour trouver sa place, jusqu’à ce que Stevie Wonder et Quincy Jones le rassurent sur ses capacités. Bob Dylan, le lauréat du prix Nobel de littérature, l’auteur de "Knockin' on Heaven's Door", ce même Bob Dylan !

 

Certains, rongés par le doute, ont même choisi de ne pas participer.

 

Parmi la cacophonie, seuls Diana Ross, Stevie Wonder et Quincy Jones semblent à leur aise et naviguer dans leurs éléments. Les autres luttent avec leurs démons internes, se demandent s'ils méritent vraiment leur place, craignant que le monde découvre ces failles qu’ils ont cachées depuis tout ce temps.

 

Il est facile de croire que, lorsque le monde nous renvoie une image valorisante, que le succès et la fortune sont notre, soutenus par l’adulation de millions, nous serons alors enfin prêts à nous détendre et à offrir notre meilleur.

 

Le syndrome de l'imposteur est intrinsèquement lié à notre quête perpétuelle d’excellence. Nous restons aveugles aux implications de ce que signifie vraiment d'être au sommet.

 

Avec cette perspective en tête, pourquoi ne pas simplement se lancer, faire le nécessaire et savourer l'instant présent… et pourquoi pas : chanter en swahili !

vendredi 22 mars 2024

Un petit "Icebreaker" pour tuer l'ambiance ?

On vous l'a dit et répété : il faut commencer vos réunions pas un « Icebreaker ». 
Vous l'avez tellement vu et entendu que cela est devenu une évidence, un passage obligé. Quelque chose que vous n'imaginez plus de ne pas placer au début de toutes vos interventions.
De même pour le Tour de Table.
Pour un scénariste, ce qui est devenu une évidence, ce qui est un passage obligé, s'appelle bien souvent : un cliché.
Un cliché, c'est quelque chose qui a tellement été utilisé, entendu, exploité, qu'il produit l'effet inverse de ce qu'il était censé produire, parce que prévisible, peu engageant, connu. 
Pour vous, vos réunions, vos présentations, cela veut dire que tous ces passages obligés, ces "icebreakers", ces tours de table, doivent être bannis pour retrouver le sel véritable de ce que vous avez à leur proposer, votre originalité, votre authenticité !

jeudi 21 mars 2024

L'IA nous parle : "Dépasser le Talent : L'Alchimie du Succès"

Dans un univers où les récits de prodiges naturels abondent, il est facile de tomber sous le charme de l'idée séduisante selon laquelle le talent brut est le seul précurseur du succès. De Vinci, Mozart, Serena Williams – des noms synonymes de génie dans leurs sphères respectives. Mais réduire leur succès à un simple don naturel serait non seulement réducteur, mais également une méprise sur la nature du progrès et de l'excellence humaine.

Le mythe du talent inné, infaillible et autosuffisant persiste, créant une fausse dichotomie entre don naturel et travail acharné. La réalité, cependant, est bien plus nuancée et inspirante. Le talent, bien qu'un facteur significatif, n'est souvent que le point de départ d'un voyage beaucoup plus complexe et exigeant vers la maîtrise et le succès.

La véritable alchimie du succès réside dans la fusion du talent avec un engagement inébranlable envers le travail acharné, la discipline, la persévérance et une insatiable quête d'amélioration. Cette synergie transforme le potentiel brut en compétences affinées, en innovations révolutionnaires et en performances époustouflantes.

Le travail acharné est l'architecte qui bâtit sur le fondement du talent. Il sculpte, affine et améliore, transformant la capacité brute en compétence, en art et en réalisation. Le travail incarne l'endurance face aux échecs, la résilience contre les revers et la détermination dans la poursuite des objectifs. Loin d'être un fardeau, le travail acharné est une célébration de la capacité humaine à se transformer et à transcender ses limites.

Dans cette odyssée vers l'excellence, la discipline joue le rôle de boussole, guidant avec constance et régularité. La discipline forge des habitudes qui mènent à l'accomplissement, transformant les aspirations en réalités tangibles. Elle enseigne la valeur de la structure, de l'ordre et du dévouement dans la quête d'objectifs ambitieux.

La persévérance, quant à elle, est le phare dans la tempête, permettant de naviguer à travers les défis, les doutes et les échecs inévitables. Elle est le cri de guerre qui nous pousse à nous relever, à apprendre de nos erreurs et à continuer d'avancer avec une foi inébranlable en nos visions et en nous-mêmes.

La curiosité, l'éternelle quête de connaissance et d'expérience, est le moteur de l'innovation et de la croissance personnelle. Elle nous incite à explorer, à expérimenter et à apprendre sans cesse, élargissant ainsi notre compréhension et notre maîtrise de nos domaines d'intérêt.

Et enfin, le mentorat, qui sert de pont entre les générations, offrant sagesse, guidance et inspiration. Un mentor peut illuminer le chemin, partager des leçons vitales et accélérer le voyage vers la compétence et la réalisation.

En somme, si le talent est le point de départ, le véritable voyage vers le succès est une œuvre collective – une symphonie de travail acharné, de discipline, de persévérance, de curiosité et de mentorat. Ce n'est qu'en embrassant et en cultivant ces éléments que l'on peut espérer transformer le talent brut en accomplissements remarquables et durables. Le talent peut allumer l'étincelle, mais c'est le travail, avec toutes ses nuances et ses défis, qui forge la flamme du succès.


Ce billet a été rédigé par trois IA mises en compétition (Mistral, Gemini et ChatPT4) à l'aide d'un guide de style calqué sur trois de mes billets précédents et rédigé par Mistral.

La dernière version vient de ChatGPT 4 (version payante de ChatGPT).

Prompt de base : "Rédige un billet sur les notions de talent et de travail."


Qu'en pensez-vous ?

mercredi 20 mars 2024

HEEHA

Une personne me faisait cette réflexion sur l'IA il y a quelques jours :
"Je ne vois pas bien à quoi cela pourra servir, à part quelques améliorations de nos façons de travailler, cela ne devrait rien changer de fondamental."

Je ne blâme personne, mais lorsque des changements majeurs se présentent, il n'est pas toujours évident de voir à quel point ceux-ci vont transformer nos façons d'être. 

Lorsque est arrivé Internet, beaucoup se demandaient quelle en serait l'utilité fondamentale. En quoi disposer d'un réseau informatique mondial pouvait être utile en quoi que ce soit, si ce n'est se substituer au Minitel.
L'arrivée de Twitter a laissé le monde professionnel interrogatif pendant de nombreux mois avant que l'utilité de cet outil ne devienne évidente pour tous.
Le télégraphe, le téléphone, la télévision... toutes ces inventions ont eu leurs incrédules.

L'IA est une invention de la même magnitude que ne l'était l'Internet et dans quelques années, les gens se demanderont ce qui nous manquait pour en saisir toute la portée !

mardi 19 mars 2024

À la limite...

Apprendre. Une magie de l'évolution. Une magie de notre psychologie.
La capacité d'intérioriser qu'il est possible de devenir meilleur après une période plus ou moins longue d'incompétence. Ce moment de « désapprentissage – réapprentissage » si délicat pour beaucoup. Ce creux, ce cul-de-poule dans lequel nous perdons l'horizon de vue et pendant lequel la panique n'est jamais bien loin.
Cela signifie d'abord de se convaincre qu'il est possible de faire mieux et d'accepter le fait que cela va demander un effort, un travail, un inconfort. 
Sur le chemin, vous croiserez la satisfaction de disposer d'un nouveau savoir-faire. Précieux.
Mais, aussi ce regard unique sur qui vous étiez il y a peu : incapable !